Avant d’en venir aux objectifs concrets sous forme d’actions à réaliser, il importe d’expliciter comment l’institution entend fonctionner en termes de gouvernance.

Si, comme pour toute matière relevant de l’enseignement, le Conseil Universitaire de l’Enseignement et de la Formation (CUEF) est l’organe compétent, il prend conseil auprès du Conseil Stratégique du Numérique (CSN) pour les dossiers liés au numérique. Celui-ci instruit les dossiers et débat des orientations institutionnelles des usages du numérique. Il est composé d’un représentant de chaque faculté, qui sert de relais, d’un représentant étudiant, et d’un représentant des organes présentés plus haut en lien avec les questions numériques (IFRES, SEGI, UDI, service des Affaires étudiantes, CARE Simulation, Conseiller auprès du Recteur en matière d’innovation).

Les dossiers traités au CSN comprennent notamment les choix concernant l’environnement numérique pour l’enseignement de l’institution, la priorisation des développements informatiques produits par la SEGI en matière d’enseignement, l’analyse de l’impact écologique, la gestion des moyens financiers pour l’achat de licences logicielles pour l’institution et la décision des missions attribuées à la CARE Outils numériques. La direction opérationnelle quotidienne de la CARE est confiée à un·e directeur·e.

Présidé par la Vice-Rectrice à l’Enseignement, le CSN est un organe qui a pour vocation d’être un lieu d’échanges et de débats, un facilitateur en vue de la sensibilisation aux bonnes pratiques liées au numérique dans l’enseignement et un vecteur de consultations larges au sujet des usages du numériques. Il est l’un des ferments des échanges ayant abouti au plan stratégique institutionnel pour l’usage du numérique dans l’enseignement.

Femmes, genre et numérique 

Depuis 2019, l’ULiège s’est engagée dans la voie de la lutte contre les discriminations de tous types. Différentes actions ont été entreprises y compris pour favoriser l’intégration des femmes dans les domaines des technologies du numérique qui comptent encore peu de femmes. Malgré les efforts (bourses, campagne de sensibilisation…), les femmes ne rejoignent les filières qu’en nombre nettement inférieur. Par ailleurs, il est reconnu que les technologies numériques sont « genrées », c’est-à-dire embarquent dès leur conception des biais de genre. Dès lors se pose la question de la transmission : si les technologies numériques comportent des biais de genre, est-ce parce que les technologies sont conçues majoritairement par des hommes ou est-ce parce que l’éducation/la formation au numérique comporte elle-même des biais de genre ?

La dimension « genre » fera l’objet d’un point d’attention particulière tant en termes d’accessibilité, de compétences numériques et de biais de genre en continuité avec la politique d’égalité des chances dans laquelle s’est engagée l’ULiège. Le travail de sensibilisation sera renforcé pour favoriser l’investissement des filles et des femmes désireuses de réorientation professionnelle dans le champ du numérique. 

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